Ces dernières semaines ont été bien chargées !

- 2 étapes de D1 de duathlon :  Saint Grégoire et Gravelines. La 1ère avait un parcours vélo sélectif me permettant de tirer mon épingle du jeu et de rentrer enfin de nouveau dans le top 20 avec une 19ème place individuelle 🙌🏻 Sur ces 2 étapes , nous nous classons 3 ème avec mes coéquipiers de club d’Evreux AC triathlon. Nous sommes actuellement toujours en lice pour le podium de ces Championnats de France des clubs . Verdict fin août pour la dernière étape à domicile 👊

- Le triathlon L du Frenchman et un stage cyclisme  entre ces 2 D1 .
1 mois avant l’Ironman , le L de Carcans me permettait de faire une répétition générale . Seulement 5 jours après Saint Grégoire , je n’avais pas récupéré mes jambes 😅 #papi ; du coup le semi a été plutôt "light". Je termine malgré tout 26ème au scratch en 4h02... la barrière des 4h sera pour l'an prochain 😜 Content en tout cas d'avoir partagé ce WE avec les copains, et d'avoir pu les encourager sur les autres formats.

Rapidement après, direction Beaufort pour l'encadrement d'un stage cyclisme avec pour thème la reco du parcours de l'Étape du Tour; épreuve mythique de cyclisme qui relie cette année Albertville à La Plagne en empruntant notamment le col d'Héry sur Ugine, le col des Saisies, le col du Pré et le Cormet de Roselend. On en a pris plein les yeux et plein les jambes sous une météo estivale ☀️ Hâte d'être au 20 juillet 🔥

- Enfin, à peine rentré qu'il faut refaire les valises pour descendre dans le Var. Quelques jours d'acclimatation avant l'Ironman et aussi pour récupérer des 10h de route 😅 La semaine d'affûtage est toujours une période délicate : il faut bien récupérer sans pour autant être en désentrainement. Je ne prends aucun risque: je fais le minimum à pied ! ça répond bien c'est rassurant. À vélo aussi, les watts sortent tout seul, il n'y a plus qu'à attendre le Jour J!

Arrivée sur Nice l'avant veille pour avoir le temps de récupérer le dossard et éviter de trop piétiner le samedi surtout avec le WE caniculaire annoncé!

Le samedi passe vite comme toujours ! Entre dernières vérif de la stratégie nutritionnelle, tourner un peu les jambes à vélo, déposer le vélo dans le parc et essayer de se reposer, la journée semble longue mais rapide à la fois !

Enfin , nous y voilà, dimanche 29 juin, 6h30 . Déjà 26 degrés dehors ! direction le départ. Les combinaisons sont interdites, la mer fait + de 25 degrés ! Cela n'est pas à mon avantage (comme pour beaucoup 😅), mais pas le choix ! 7h30 top départ. 3,8km en 1h16, ça commence pas trop mal! Transition interminable par la longueur du parc à vélo (half et full le même jour, 4800 athlètes, + d'1km de parc à vélo !! ) et c'est parti pour les 172km de vélo dans l'arrière pays. Pas mal ralenti les 10 premiers km par la quantité de concurrents et l'étroitesse de la route 😬 puis après les choses sérieuses peuvent commencer. + de 40 degrés au compteur, et des cols à monter en plein cagnard! Je descends rapidement mes 3 bidons, sûrement trop rapidement , et je me retrouve donc à prendre ceux des ravitos par la suite. Pas de boisson iso proposée, "seulement" des électrolytes et des bouteilles d'eau. Mauvaise surprise les bidons ne sont qu'à moitié rempli et surtout surdosé en électrolytes. J'en prends à plusieurs reprises n'ayant pas d'autres choix mais je pense que c'est une des raisons de ce qui va suivre sur le marathon.

Je n'en ai absolument pas conscience mais j'effectue un très beau vélo (4ème temps) alors que justement j'ai été vigilant à ne pas dépasser les 300watts sur les montées de col 🤷🏻‍♂️ Je pose le vélo, je suis alors dans le top 20 au général et 3ème de ma catégorie d'âge (35-39 ans) bien dense ! On me donne cette info au début de marathon, mais au final je ne saisis pas; à priori je n'étais pas si frais 😅 Dès le 1er tour, même si mon allure est un peu en deçà de celle théoriquement prévue, je grapille des places. Au bout du 18ème km je suis dans le top 10 et au coude à coude avec le 1er de ma caté sauf que cela fait déjà plusieurs km que mon corps s'est verrouillé et que je ne peux plus rien ingérer ... des nausées m'accompagnent, ça annonce une suite compliquée ! Ça ne loupe pas, au 22ème km je commence à marcher puis un peu + loin , je suis pris de vomissements. A ce stade de la course, je n'ai qu'une envie c'est de m'arrêter forcément. Néanmoins, je me dirige en marchant vers le ravito qui était quelques centaines de mètres + loin pour m'hydrater et prendre un verre de Coca histoire de reprendre un peu de sucres rapides ! je ne tente rien de solide, je sais d'avance que ça ne passera pas! Je réitère ma démarche jusqu'au ravito suivant ; que c'est long les km quand tu marches !! Forcément je suis psychologiquement et physiquement au fond du trou mais je continue d'avancer. Vers la fin de cette interminable ligne droite qu'est la Prom', je commence à essayer de tottiner entre le 25 ème et le 26ème km. Puis entre le 27 et 28ème en prenant soin de bien m'arrêter à chaque ravitaillement. Au 29 ème je repars en trottinant puis je sens que le corps se débloque petit à petit: de 9,5 km/h ( !!!) je retrouve mes 14 km/h de début de course pour terminer ce marathon ! L'arche d'arrivée arrive enfin ! Un anecdotique chrono de 10h38, bien au delà de mon objectif mais au vue des circonstances de course, ce temps est loin d'être ridicule; les conditions étaient tellement extrêmes qu’il y a eu 1100 abandons sur 2500 partants !!

Je rentre malgré mes mésaventures dans le top 50 au général et termine 6ème de ma caté, me permettant de décrocher mon slot pour les Championnats du Monde 🤩

Ce sera donc mi septembre que je disputerai ces derniers, à Nice également, et je pourrai donc tenter de prendre ma revanche !

À suivre donc ...